Avec ses 14 ans séjournant à Hanoi, Yuichi Kobayashi, un Japonais de 50 ans, s’est laissé charmer par cette ville. Il a profité des différentes balades pour faire des photos les plus proches de la vie quotidienne.
Yuichi Kobayashi s’est expatrié la première fois à Hanoi en 1995 en tant que superviseur des travaux de construction d’une société japonaise.
Hanoi ressemble à une peinture plutôt grisâtre avec de vieilles maisons, des routes vétustes et mal entretenues, voilà mes premières impressions. C’était en février, il faisait un temps brumeux ou pluvieux, confie l’homme cinquantenaire.
Toutefois, ce retentissement a rapidement laissé place à un tout autre. Il est tombé amoureux des paysages et des habitants de la capitale du Vietnam. Avec ses 14 ans vivant à Hanoi dans le cadre de ses contrats durant deux périodes, 1996 – 2000 et 2007 – 2017, Hanoi est ainsi devenu son deuxième pays.
Une fois libre, il a toujours avec lui son appareil de photo pour capter les instants de la vie quotidienne en errant le long des quartiers de Hanoi dont ceux dans l’arrondissement de Hoan Kiem sont ses favoris.
Pourquoi j’aime la ville de Hanoi? Car cette ville est tellement belle. Pour nombre de personnes, Hanoi est poussiéreux, malpropre et bruyant. Je leur ai dit souvent que les rues hanoiennes sont vraiment verdoyantes. C’est difficile de trouver dans le monde une capitale aussi verte que Hanoi, selon Kobayashi.
Lac Hoan Kiem (l’Épée restituée)
Le Vietnam figure sans doute parmi des plus pauvres pays en 1995. Les Vietnamiens sont laborieux et ont le sens de s’entraider dans les situations difficiles, ajoute-il.
Ils n’oublient pas de se mettre de bonne humeur au quotidien même s’il n’est pas assez agréable. Cette ambiance est bien pareille à celle qu’on constate au Japon les années 1960, lui a-dit-il en rappelant la période où persévèrent les habitants du pays des fleurs de cerisier dans l’œuvre de rénovation.
Rue de Hang Gai ou Rue des Chanvres à Hoan Kiem en 1999. Les motos et vélos sont les moyens les plus courants de la ville. Les cyclo-pousse sont toujours un service populaire.
Un homme traversant la rue, Hoan Kiem en 1997.
Les autobus à Hanoi étaient désuets à cette époque.
Appartement Trung Tu des logements collectifs, un des plus connus et remarquables des bâtiments du quartier.
La rue Pham Ngoc Thach en 1995 était loin d’être aussi animée et bondée de passagers qu’actuellement. Les boutiques vestimentaires n’y étaient pas assez présentes.
La rue Trang Tien en 1998 n’était pas lumineux avec beaucoup de monde comme les 20 ans plus tard.
Le remue-ménage quotidien sur le pont Long Bien où les habitants et marchands circulent principalement avec les véhicules rudimentaires. Pendant les années de fin du XXème siècle, il est un de rares de ponts enjambant le fleuve Rouge.
Une séance du marché local au village de la céramique de Bat Trang. Les chemins étaient boueux après la pluie. La plupart des maisons n’avaient qu’un étage avec le toit de tuile. Kobayashi a eu l’occasion de photographier d’autres endroits pas loin de Hanoi comme Bac Ninh qu’il apprécie aussi.
Maintenant vivant au Japon, Kobayashi a toujours envie de retourner à Hanoi. J’aime vivre à Hanoi, avoue-t-il.
Photo : Yuichi Kobayashi
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Bonjour,
Je travaille sur un projet du monsieur John Ramsden, un ancien diplomate de la délégation du Royaume Uni qui a été envoyé au Vietnam du 1980-1983. Pendant son sejour ay Vietnam, à travers son regard étranger sur la société vietnamienne avant Doi Moi, il a pu capitaliser les ses photos pour en faire d’un livre de photos: Hanoi after the war. Le livre a été soutenu par l’historien Duong Trung Quoc et d’autres organisations connue.
En découvrant cet article, je me demande s’il y aurait par hasard une place pour un article sur notre livre?
Je vous remerci d’avance
Mercedes
Bonjour,
Merci pour votre intérêt et de notre côté, nous avons plaisir de vous lire et de partager avec vous les points de vue sur notre capitale.
Nous croyons que le livre de monsieur John Ramsden intéresse un large public notamment les amoureux de Hanoi. Si éventuellement vous aurez des idées de faire connaitre le livre à travers nos blogs ou sites, vous pourrez nous écrire par courriel à : contact@authentikvietnam.com.
Bonne journée à vous.
Authentik Vietnam