Le marché de Cân Câu – Lao Cai

Lorsque les fleurs de pêchers s’épanouissent sur les flancs des montagnes de la région Nord-Ouest, il est temps d’aller découvrir le marché de Cân Câu (district de Simacai – province de Lao Cai). Les couleurs chatoyantes des vêtements traditionnels des ethnies H’mong, Giay… se mêlent aux hennissements des chevaux et aux rires des montagnards.

Dégustation d’un mélange de fécule de maïs et de vinaigre, une spécialité des H’mông de Simacai.

Ce marché se tient une fois par semaine, le samedi, sur une colline à côté de la route menant à la commune de Cân Câu. Dès potron-Marche de Can a la province de Lao Caiminet, les chemins rocailleux sont encombrés de gens et de chevaux transportant de lourds baluchons. C’est le marché le plus achalandé et le plus animé de Bac Hà, district de Simacai. On y vend des marchandises de première nécessité, indispensables pour ces montagnards pauvres vivant en autarcie.

Le marché est organisé par types de marchandises. Un coin pour le riz ou le maïs, un autre pour les tissus et vêtements, un troisième pour les légumes, etc… Certains étals ne vendent que des spécialités locales comme piments, cardamome, canne à sucre… Les marchandises sont abondantes, notamment les produits agricoles. Le marché de Cân Câu offre une vue générale de tout ce qui s’élève ou se cultive dans la région Nord-Ouest.

Le marché de Cân Câu abrite notamment un secteur de vente des bestiaux, le deuxième plus grand de tout le Nord. Le nom de Simacai vient d’ailleurs de « Sin mà cai », c’est-à-dire «nouveau marché aux chevaux». Dans une vallée toute proche, des centaines de buffles et de chevaux paissent sous les yeux experts des acheteurs qui les examinent sous toutes les coutures et discutent des prix. Compte tenu de la qualité des bêtes, ce marché attire des commerçants venus d’autres districts voire des provinces de la plaine.

Le marché est un aussi et d’abord un lieu de rencontre. Certains viennent au marché avec uniquement un sac de piments, une botte de légumes fraîchement cueillis, ou tout simplement un poulet ou quelques petits cochons…

Autour du grand poêle de thang cô (plat favori des montagnards), se tiennent des visages ravis et rougis par l’alcool de maïs et le vent de la montagne. On y parle de la météo, de la santé du fils ou de la grand-mère, des cultures… Tous ces rudes montagnards, qu’ils soient jeunes ou vieux, adorent ce rendez-vous hebdomadaire, qui n’est ni plus ni moins qu’une fête, bienvenue après une dure semaine de travaux champêtres.

Pour voyager avec un guide francophone au Vietnam, veuillez contacter Mr Ngoc Tu. Tel +84912121091, Mail: ngoctudinh@yahoo.fr

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