Certains jouets et jeux ont dépassé les frontières. Il subsiste néanmoins au Viêt Nam quelques pratiques originales, entre traditions et jeux.
Cerfs-volants, balançoires et jeux de balles
Le cerf-volant
Ce jeu revêt au Viet Nam, en particulier chez certaines ethnies, un caractère singulière. Le cerf-volant y est, en effet, il est semblable à un oiseau et aurait le pouvoir d’amener le beau temps.
Balançoires
La balançoire est également un jeu très ancien. Dans quelques fêtes, elle associe un garçon et une fille qui devront détacher un ruban placé au sommet d’un mât, à l’acmé d’une sorte de ballet pré – nuptial.
Jeux de balles et de volants
Il y a diverses formes de jeux de balles.
Le Cuop Câu est pratiqué quand les fêtes traditionnelles, avec des règles différentes selon les régions. En énéralement, c’est un jeu collectif, très animé, qui était, aux origines, une invocation aux divinités pour que la récolte soit bonne.
Le Da Câu est également un jeu très populaire, qui commence à faire des émules à l’étranger. Quelques clubs parisiens, par exemples, le proposent, à l’instar du badmington. C’est une sorte de jeu de volant qui se joue avec les pieds. Un sport très acrobatique et spectaculair.
Autour des échecs
Echecs “chinois”
Il aussi appelé le Xiang Qi, ce jeu est très apprécié au Viêt Nam. Il peut se jouer sur une simple feuille de papier et les joueurs ont coutume d’y miser un peu d’argent.
Comme aux échecs traditionnels, il faut mettre son adversaire « pat » ou « mat », mais les pièces, les modalités de déplacements et les règles sont un peu différentes
Echecs avec des pions humains
Ce sont les mêmes règles qui sont utilisées dans certaines cérémonies traditionnelles où les pions sont représentés par de jeunes gens aux costumes rutilants. Les arts martiaux sont quelquefois introduits dans ces jeux, ce qui en change progressivement la physionomie.
Courses et concours
Concours de cuisson de riz
C’est un concours très prisé dans les fêtes traditionnelles. Selon les règles (et donc les lieux), ce sont tant les femmes que les hommes qui le pratiquent.
Le but est de cuire le meilleur riz dans un laps de temps limité, dans des conditions moins ou plus difficile (faire aussi le feu, surveiller un enfant aussi le temps, etc.)
Courses de sampans
La course de sampans, dont l’origine remonte à la nuit des temps, était une imploration des génies des eaux. Cette activité conserve un caractère traditionnel mais tend à devenir aussi une compétition sportive.
Combats
Les arts martiaux au Viêt Nam
Le combat fait partie de la culture vietnamienne, à travers la pratique des arts martiaux. Le Viêt Nam réalise d’excellentes performances dans les compétitions de diverses disciplines. Il a, par exemple, obtenu la médaille d’or lors des derniers jeux d’arts martiaux d’Asie.
Il dispose également d’un art martial qu’il a développé, depuis les origines sans doute : le Võ Thuât. Comme pour tous les arts martiaux, il existe différentes écoles du Võ Thuât. De façon très sommaire, cet art martial se construit autour de grands principes tels que le développement du Ki (l’énergie), le déséquilibre, la fluidité et la continuité des mouvements…
Cette activité, qui associe action physique et philosophie. On peut pratiquée en France
Combats de coqs, de buffles, de poissons des rizières….
Les Vietnamiens ont un goût prononcé pour les paris. Il n’est pas rare, lorsque vous déjeuner dans un restaurant, de voir des poissons des rizières dans des « bocaux », où ils sont conservés en prévision d’un prochain combat.
Les paris concernent également les combats de coq, une pratique assez courante en Asie, même si elle n’est pas toujours légale et, plus surprenant peut-être les combats de buffles.
Les combats de buffles sont généralement organisés lorsque festivités, parfois en hommage à des génies, dont l’action aurait été bénéfique pour le village ou la région.
Les dotations sont généralement assez élevées, de l’ordre de 25 à 30 millions de dôngs pour le propriétaire du buffle vainqueur.