Soif d’un grand bol d’air frais, des paysages paisibles et majestueux éloignés du brouhaha des villes ? Partez à une escapade fantastique entre monts et vaux que recèlent les 7 plus beaux plateaux du Vietnam.
Le plateau karstique de Dong Van
Le premier du Vietnam inscrit à la liste des géoparcs de l’Unesco pour ses valeurs géologiques exceptionnelles, le plateau karstique de Dong Van est une boucle passionnante et tout simplement immanquable à Ha Giang. Trouvé à entre 1.000 -1.600 mètres d’altitude, il arpente les districts de Quan Ba, Yen Minh, Dong Van et Meo Vac. En parcourant ses sentiers formés d’innombrables pitons arides, vous aurez l’occasion de découvrir sa mosaïque culturelle de la famille commune de dix-sept groupes ethniques, Hmong, Tay, Dao, Lolo, Nung…
Les Hauts-Plateaux du Centre, avec le vent, le soleil, le climat tempéré toute l’année, la vie sauvage et le mystère, sera une destination idéale pour votre rafraîchissement de l’été.
Beau paysage naturel, climat propice, proximité de la mer (dans la majorité des cas) cadre de vie agréable (en termes d’environnement et de coût de la vie), infrastructures satisfaisantes, accès aux services diversifiés, pas trop peuplé…sont les critères sur lesquels s’appuie le classement des meilleures villes du Vietnam où il fait bon vivre.
1. Ville balnéaire de Da Nang
Ces dernières années, la ville de Da Nang s’affirme comme un pôle dynamique de premier plan du pays sous plusieurs égards, que ce soit économique, culturel ou touristique. Situé au Sud de la partie centrale, la ville Da Nang se trouve au carrefour de trois patrimoines mondiaux que sont l’ancienne cité impériale de Hue, la vieille cite Hoi An et les temples My Son.
Coté divertissement, à tomber sur son cocktail culturel et festif palpitant qui anime, jour comme nuit, les hauts lieux touristiques et commerciaux dont les plus fameux du pays. Ce n’est pas sans raison que Da Nang est nommé aussi « «Ville de festivités et d’événements». Sans oublier que la ville s’est vue attribué en 2011 par l’Asean le prix « “Ville de l’environnement durable“.
C’est ici que les touristes n’ont rien à plaindre des services proposés tout au long de leur séjour, en termes de rapport de prix-qualité. Par ailleurs, globalement, le coût de la vie y est plus accessible par rapport à d’autres grandes villes. De plus, ici nulle raison pourrait vous poser le souci de vol à l’arrache lors des circulations dans la rue.
Coté naturel, fort des atouts remarquables, Da Nang est une destination de choix avec des superbes plages dont la plage My Khe figure parmi le top de 6 plus belles de la planète, selon Forbes.
Sites d’intérêt : la presqu’île de Son Tra, la zone écologique au mont Ba Na, le complexte touristique Ba Na Hills d’une hauteur de 1500 par rapport de la mer, les villages de sculpture sur pierre Non Nuoc et de nattes Cam Ne, l’ancien village Tuy Loan, la Montagne de marbre Ngu Hanh Son, la pagode de Linh Ung…
2. Ville de Da Lat
Niché dans les hauts plateaux Lam Vien du Centre, la « ville en brume » de Da Lat est connue comme le royaume des fleurs du pays. Doté d’un climat tempéré avec une température mensuelle moyenne de 20 degrés, Da Lat est idéal tant pour une bouffée d’air pure que pour des randonnées à la découverte de paysages pittoresques.
Des forêts de pin aux vallées de fleurs resplendissantes où règnent des milliers de sortes de fleurs, en passant par nombreux lacs et chutes d’eau magnifiques, de quoi ravir les amoureux de la nature et les amateurs de la photographie.
Nommé aussi « Ville de l’amour » Da Lat séduit notamment les jeunes mariés, et les couples amoureux qui y viennent nombreux pour immortaliser les forts moments de la vie.
Pour les Vietnamiens comme les expatriés, l’engouement pour Da Lat ne date pas d’hier. En fait, pendant les années 40 du siècle passé, cette ville était appelée « le Petit Paris du Vietnam », capitale d’été de l’Indochine, bien plébiscitée par les Français. Le vestige architectural de style colonial reste bien présent comme le témoignent les villas et monuments variés datant de l’époque coloniale.
Sites d’intérêt : la vallée de l’Amou, la chute d’eau Cam Ly, les lacs Xuan Huong, Than Tho (lac des soupirs), Lam Tuyen, le village ethnique de Lak…
3. Ville balnéaire de Nha Trang
Réputée comme « paradis des vacances », la villégiature Nha Trang arrive toujours en tête de palmarès de meilleures villes au Vietnam, que ce soit pour vivre ou pour partir en vacances.
Bénie par la nature, Nha Trang vous attend avec un bel ensoleillement toute l’année. Des bandes de sables blanc à l’infini aux pentes douces, des eaux émeraudes et ultra transparente, les plages de Nha Trang sont aussi magnifiques que sécurisantes pour toute activité en plein air. A partir de Juin 2003, la baie de Nha Trang a fait sa place dans le top des plus belles baies du monde.
Sans pollution, ni embouteillage, les transports et les infrastructures y semblent tout à faire à la hauteur des plus grandes exigences en matière de cadre de vie urbaine.
Sites d’intérêt : Le complexe touristique Vinpearl Nha Trang, les 4 iles Hon Mun, Hon Tre, Hon Mot, Hon Tam, les plages Chong et Dai Lanh, les baies Ninh Van, Van Phong, la source minérale Thap Ba, la pagode Long Son Tu…
La ville de Vung Tau joue un rôle important en tant que centre économique – politique de la province Ba Ria – Vung Tau, à l’est du Sud. Bordé d’un littoral de plus de 40 km, seulement à 125km de Ho Chi Minh ville, Vung Tau est une belle parenthèse en pleine nature pour le week-end des citadins.
Un climat tempéré avec du beau soleil toutes les saisons, des forets primitive, des grands lacs limpides, des plages adorables, un écosystème riche et abondant, tout est réuni à Vung Tau pour profiter d’une évasion rafraichissante à l’abri du brouhaha de la ville.
Sites d’intérêt : les plages Truoc, Sau, Giua, Thuy Duong, Ho Coc, O Quan, Long Hai et Dau, le temple Duc Me, la pagode Linh Son Co Tu, le cathédrale et le phare de Vung Tau…
>> Certes, chacune d’entre elles ne pourrait répondre à tous les critères retenus, mais il est fort probable que toutes méritent une destination de choix à ne pas manquer lors de votre voyage au Vietnam.
Dans la ville de Dà Lat, les touristes peuvent découvrir la culture millénaire d’une vaste région montagneuse, le Tây Nguyên, en visitant le “trésor” d’un sous-colonel à la retraite.
La collection des outils de chasse
À Dà Lat (province de Lâm Dông, dans les hauts plateaux du Centre), le sous-colonel Dang Minh Tam est connu comme le loup blanc. Il est le propriétaire d’un trésor composé de plus de 3.000 objets divers caractéristiques de la culture du Tây Nguyên. Durant ses 35 ans en poste dans cette contrée montagneuse, il s’est chargé de recueillir tout ce qu’il pouvait afin de préserver cet héritage. Instruments de musique, gongs, tambours, jarres, bijoux (bagues, colliers, bracelets, boucles d’oreille…), brocatelles, habits en écorce, ivoires ou objets sculptés dans de l’ivoire… tous vieux de cent ans et plus. Une collection colossale qu’il expose avec le plus grand soin dans un grand secteur inclus dans son domaine, sis 27, rue Luong Thê Vinh.
Le reflet de l’âme du Tây Nguyên
«C’est actuellement le temps des fêtes printanières au Tây Nguyên. Cette terre aux paysages majestueux me manque énormément. Dans les années 1980, je faisais partie de la troupe artistique au village des K’Ho, dans la province de Lâm Dông». La confidence de l’officier de 57 ans en dit long sur son attachement pour la culture des ethnies minoritaires du Tây Nguyên. Il a d’ailleurs consacré toute sa jeunesse à lutter contre les forces réactionnaires Fulro pour protéger la vie de la population locale.
Le costume traditionnel de la personne en tête de l’ethnie Chau Ma
Originaire de la province de Nam Dinh, dans la plaine du Nord, le jeune soldat Dang Minh Tâm faisait partie du premier bataillon qui fut envoyé en 1978 pour combattre les forces Fulro au Tây Nguyên, plus précisément dans les districts de Lac Duong, Don Duong et Duc Trong (province de Lâm Dông). «J’avais alors 18 ans. C’était pour moi une grande épreuve, car juste à la fin de la guerre du Vietnam (en 1975), les forces réactionnaires ont déclenché un conflit sanguinaire dans le Centre, notamment au Tây Nguyên. Ils ont harcelé la vie des habitants, tué d’innombrables personnes innocentes, et forcé les autochtones à quitter leur terre natale pour adhérer aux Fulro pour contrer les révolutionnaires. La région a beaucoup souffert de ces scènes de massacre et de pillage», a-t-il raconté.
Les gongs de Tay Nguyen
Une lutte difficile et prolongée, d’autant plus que les Fulro se cachaient le jour dans la forêt profonde et surgissaient la nuit pour attaquer les villages. Durant ces temps difficile, les soldats révolutionnaires avaient pour tâche de protéger la population locale et de l’aider dans les travaux quotidiens. «Plus nous nous intégrions dans cette communauté autochtone, plus nous voyions des habitants candides, francs et hospitaliers, et plus nous étions admiratifs de leur culture», s’est exprimé Dang Minh Tâm.
Des outils de pêche en campagne
«Les montagnards de l’ethnie K’Ho m’ont attribué le nom local: K’Tâm. Cela témoignait de l’attachement qu’ils accordaient aux soldats venus des plaines. Ils m’ont appris à parler la langue K’Ho, à jouer du gong et d’autres instruments de musique en bambou, et à chanter des airs folkloriques». Avec un brin d’orgueil, il a relaté : «J’ai pu manier une cinquantaine d’instruments de musique différents, et eu l’honneur d’être membre de la troupe artistique des K’Ho. Nous jouions habituellement durant la nuit lors des fêtes villageoises. C’est cette ambiance chaleureuse qui me procure un profond attachement à cette haute contrée, que j’appelle ma seconde terre natale».
La plupart des instruments et objets qu’il a recueillis et exposés chez lui à Dà Lat sont des cadeaux offerts par les habitants locaux. En effet, ses missions au Tây Nguyên l’ont forcé à se déplacer d’un endroit à un autre. Et chaque fois qu’il devait partir, il emportait avec lui «tout un trésor d’objets divers, symbole de l’âme du Tây Nguyên et de l’affection de la population locale», selon ses termes.
Une collection introuvable ailleurs
Une fois la guerre contre les Fulro terminée, au milieu des années 1990, Dang Minh Tâm, qui portait alors le grade de sous-colonel, fût envoyé en mission au Service de la police de la province de Lâm Dông (une des cinq provinces du Tây Nguyên), dans la ville de Dà Lat. «Peu importe où je me trouverais, les beaux souvenirs avec les K’Ho resteront toujours gravés dans mon cœur», a-t-il confié.
Malheureusement, de plus en plus de visiteurs débarquaient dans les villages du Tây Nguyên pour acheter des antiquités. «J’ai eu le cœur déchiré en comprenant que le patrimoine culturel millénaire des ethnies minoritaires du Tây Nguyên risquerait un jour de disparaitre», a raconté Dang Minh Tâm. Régulièrement, durant son temps libre, il se rendait aux villages d’ethnies minoritaires pour convaincre les habitants de garder et protéger leurs biens ancestraux. Lorsque le propriétaire n’avait d’autres choix que de les vendre pour avoir de l’argent pour subsister, il sacrifiait son argent pour préserver ce précieux patrimoine. Petit à petit, son «trésor» se complétait.
Des jarres de grande valeur de toutes sortes
Le «musée» de Dang Minh Tâm est un des plus insolites. Sa collection la plus impressionnante doit être ses centaines de jarres d’alcool, dont la plupart sont centenaires. «Les fêtes au Tây Nguyên ne manquent jamais d’alcool. Ce breuvage est considéré comme la première offrande dédiée au culte des divinités. Plus la fête est importante, plus les jarres d’alcool sont grandes et nombreuses», a-t-il expliqué. Désignant une jarre en terre cuite de forme singulière, il s’est vanté : «Cette jarre de l’ethnie Ba Na date du XIIIe siècle. Elle est évaluée au prix de trente buffles».
Sa collection d’instruments de musique n’en demeure pas moins importante. Outre des gongs célèbres, on trouve également des instruments en bambou tels que T’rung, K’long Put, Dinh Nam, Dinh Buôt, Goong Kram, Brô… On y trouve aussi un ensemble particulier de deux tambours dont la façade est faite en peau d’éléphant : un «mâle» d’un mètre de diamètre et une «femelle» de 0,8 mètre de diamètre.
Autre objet de grande importance, le «trône du roi des éléphants», où «s’asseyait le roi lors de chaque cérémonie cultuelle avant de partir pour la chasse à l’éléphant», selon le sous-colonel. Il s’agit d’une grande chaise faite d’une multitude d’os d’éléphants, liés les uns aux autres par des ficelles végétales, et agrémentée des deux côtés d’une paire de défenses. Sa collection d’ivoires est aussi admirable. Elles sont de diverses dimensions, dont la plus petite taillée en forme de fleurs.
Nombreux sont les produits en brocatelles, parmi lesquels se distinguent la longue tunique et le cache-sexe bigarré du chef de tribu de l’ethnie Ma, sans oublier les habits en écorce des Gia Rai, et les nombreux bijoux et parures en argent. «Chaque objet a sa vie», a conclu le propriétaire de ce musée insolite avec un large sourire. L’entrée est gratuite et ouverte au public.
L’exposition de documents royaux a ouvert ses portes le 25 août à Lâm Dông, sur les hauts plateaux du Centre.
Plus de 200 documents royaux sont présentés dans le cadre d’une exposition qui a ouvert ses portes le 25 août au Centre des archives nationales IV de la province de Lâm Dông (hauts plateaux du Centre). Continue reading →
Le Palais-1, une destination de choix pour tous les passionnés d’histoire.
Le Palais-1, à Dà Lat, s’ouvre aux visiteurs. Ce vieux bâtiment d’architecture française a été le Quartier général du roi Bao Dai, puis la Résidence du président Ngô Dinh Diêm. Un lieu chargé d’histoire et de mystères. Continue reading →